RUST ART et autres "Architextures"
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Jan PINCEMAILLE, numéro SIRET France : 98031069200010 et membre de l'ADAGP (pour le droit des artistes)
La faille du monde |
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Jan Pincemaille, peintre numérique et artiste protéiforme dont la démarche consiste à se plonger dans les textures de la matière. Par sa photographie, il transfigure le réel, donnant à ses peintures numériques l'aspect de véritables tableaux.
Qui je suis ?
Je suis Jan PINCEMAILLE, peintre numérique. Je suis photographe et poète photosensible, je créé de la photopoésie.
Comment je fais ?
Je travaille à l’intuition, je photographie presque toujours position en macro, sans trépied. Et je m’approche le plus possible de la matière, de sa texture, pour en révéler ce que j’appelle l'architexture abstraite. Que ce soit avec la rouille, le plastique, le salpêtre, le givre ou les nuages, j'entre dans la matière. Et par cette approche, par ces fragments, ces détails, ces fractales, je fais apparaître des multitudes de personnages, de paysages…
Quelle est ma démarche artistique ?
Je travaille justement avec le concept de la paréidolie. Grâce à la projection de l’imaginaire, la paréidolie est la perception d’une forme qui apparaît dans une image alors que celle-ci représente, au départ, toute autre chose.
Je réalise mes explorations photographiques dans des friches industrielles, dans les villes (Urbex), dans ces musées, comme dans la nature. Toujours, je suis à l'affût, des traces du temps sur la matière, je souhaite donner sens à l’œuvre du temps.
Mon terrain de jeu de prédilection est le rustart. En effet, la rouille est une matière vivante, mais dans l’inconscient collectif, elle s’affiche comme l’emblème de la décadence, elle est vue comme étant malfaisante, voire maladive. Grâce à des jeux de lumière, de couleurs, je parviens à mettre en relief des univers d’elle, fantastiques, poétiques, et fantasmagories !
A l’instar de la poésie d’Arthur Rimbaud - qui transforme la laideur en beauté - ma démarche artistique s’inscrit dans la transfiguration du hideux en merveilleux. « Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or » écrivait Charles Baudelaire et artistiquement, je me fonds complètement cette veine-là. Je participe ainsi, humblement, à la transformation du monde, à son embellissement.
Comment je procède ?
Grâce à des logiciels assez puissants, je malaxe l’image, la triturant et lissant ses pixels. Je ne touche pas à la structure même de l’image, mais je pousse les curseurs à l’extrême. Ainsi, je joue avec les tonalités, la saturation, la luminance, l’opacité, les températures, les noirs et blancs, les couleurs, les contrastes, la netteté…La palette des outils très vaste, j’utilise à souhait : les pinceaux numériques, les gommes, les déformations géométriques, les renversements d’images, les filtres…En deux mots, il s’agit d’alchimie numérique !
Comment voir ou acquérir mes œuvres ?
Je réalise des tableaux, comme s’il s’agissait de tableaux de peinture. Avec la photographie pratiquement tous les supports sont envisageables : du papier Arche au Dibond ; du plexiglas à la toile ; de la bâche et aux caissons lumineux ; du carton plume à la caisse américaine … Le système d’accroche est fiable et s’adapte à tous les intérieurs : je propose des accroches classiques à celles aimantées pour éviter de percer les murs.
Depuis 2015, j’ai réalisé une quarantaine d’expositions en France et à l’étranger (dans des musées, des bars, des forêts ou des galeries). Je vous invite à les découvrir, ou à vous rendre sur mon site, via les réseaux sociaux actuels. (En tapant Jan PINCEMAILLE sur un moteur de recherche.) Au plaisir !
Mon travail est une recherche…
Là où l’on ne voit qu’un mur abîmé, un morceau de plastique, craquelures de rouille ou strates de salpêtre, s’ouvre pour moi tout un univers.
Je recueille des fragments du monde et capte, sur les textures, le temps qui passe, use et frotte le réel.
D’un petit pan de mur effrité, d’une tache de rouille que certains s’empresseraient d’effacer, je fais apparaître une réalité nouvelle, la beauté d’une peinture rêvée et qui vient transfigurer le monde plein de brutalité et de griffures qui nous entourent.
J’aime montrer un autre regard et pour cela j’utilise ce qui se trouve autour de moi, humbles détails, univers des petites choses que personne ne voit : rouille, coulures, fragments de verre, rundball entouré de plastique, arbres…
J’apprécie de saisir la nature toute simple dans ses reflets, ses transparences, sa luminance. Ce sont des ramures, de fines lamelles de fruits, des pétales agrandis qui semblent s’élancer vers le ciel. Je chante la poésie du monde même dans ce qu’il a de plus laid et abîmé…
J'adore recréer la réalité avec l’œil neuf du poète qui voit ce que le monde ne voit plus. Dans cet état d’esprit, je m’attèle à transcender la noirceur en beauté lumineuse. Dans mon travail photographique, les aplats deviennent profonds, mes sujets semblent être en suspension, en mouvement. Ils deviennent vivants, vibrants.
On peut dire que mon travail artistique est reconnaissable, mon style étant bien marqué. Mes photographies sont aisément identifiables, on y reconnaît aisément ma patte, ma griffe, une esthétique singulière.
Evolution d'une photo de sa contextualisation :
1) Porte de garage à LUZELBOURG (57)
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Houblonnière à OHLUNGEN (67)
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Même cliché retourné et retouché
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Même cliché avec Google dream
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Plaque d'aluminium soudée, brûlée et rouillée |
Même cliché : avec "google
dream"
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Bref, cela s'appelle la paréiodolie !
Poésies :
Ouvrages déjà parus :